Un rêve musical à Vielle-Aure
Sous la voûte richement peinte de l’abside de l’église de Vielle-Aure, Laura Brisa a fait rêver le public transporté par les sonorités de « La ballade de Mister James ». Composée et interprétée par Laura Brisa, cette romance onirique a eu le don de captiver un auditoire enchanté de découvrir l’inventivité d’un talent prometteur. Très bien servie par une voix chaude et juste, Laura Brisa, a imposé sa présence au milieu de ses accessoires (des objets sonores curieux et variés), accompagnée de sa harpe. L’artiste a su mêler jazz et rock, faire résonner les langues américaine, espagnole et française, voyager dans la pampa et jusqu’en Patagonie, au rythme de l’histoire débridée de et de Clara.
Le président Guy Aubin, dans sa présentation de la soirée, soulignait le rôle capital de l’éclairage, assuré ce soir-là par Jacques Guillon, et qui est l’un des points forts du festival attaché à mettre en valeur l’intérieur des petites églises de montagne
Des soirées hardiment innovantes et respectueuses des lieux comme celle de ce quatre août mémorable, on en redemande. C’est en tout cas ce que l’on entendait à la sortie autour du verre de cidre servi aimablement par Madame le Maire en personne, Maryse Beyrie.
Texte écrit par jacques Ricot