C’est dans l’église d’Eget où l’on a récemment découvert de splendides peintures murales* que le duo composé de Elsa Claveria (violon) et de Paul Straka (basson) se produira pour le Festival des petites églises de montagne. Voici leur parcours résumé en quelques lignes.
Paul a débuté ses études musicales par le piano et la flûte à bec puis a ensuite délaissé cette dernière pour le basson. Il a ensuite incorporé le lycée spécialisé pour jeunes musiciens à Berlin et a joué en soliste avec l’orchestre philharmonique de la radio à l’âge de 17 ans. Depuis 2012, il est co-soliste au Deutsche Oper, l’opéra de Berlin.
Elsa, pour sa part a commencé le violon à l’âge de 8 ans à Pau et a fait également partie de la maîtrise et du choeur d’enfant jusqu’à son baccalauréat.
Elle a ensuite étudié au Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon puis est partie en Allemagne, à Leipzig, pour un effectuer un Master. Elle a ensuite joué 2 ans à la Staatskapelle de Berlin, sous la direction de Daniel Baremboim qui l’a invitée dans son orchestre du West-eastern Divan.
Depuis 2013, elle est violon solo de l’orchestre philharmonique de Neubrandenburg.
Un duo fort complice
Les deux musiciens ont joué dans de nombreux concerts avec diverses formations (quintette, sonate en trio avec clavecin…) mais sont en duo seulement depuis un an où ils appécient beaucoup de répéter et de jouer ensemble.
Une complicité qui se remarquera sûrement lors du concert « Tribulations d’un violon et d’un basson – entre Mozart et Ysaye » que le duo Kafka donnera en l’église d’Eget le 26 juillet.
Voici le duo Kafka interprétant une pièce de Giuseppe Antonio Brescianello, un musicien italien baroque du XVIIIᵉ siècle :
Consultez l’ensemble de la programmation du Festival des petites églises de montagne pour l’été 2018
Sur l’église d’Eget :
*Au mois de novembre 2016, lors de l’enlèvement aux fins de restauration, du retable de l’église d’Eget, de magnifiques peintures murales du XIIIe siècle ont été mises à jour.
En voici un détail :
Petite revue de presse sur la découverte des peintures murales de l’église d’Eget