Grand succès pour la saison estivale 2024 du Festival des petites églises de montagne

Une musique de qualité, des églises pleines, un public et des musiciens ravis. Que demander de plus pour cette édition 2024 du Festival des petites églises de montagne ?
 
C’est avec le duo ACRILYS que la saison estivale 2024 du Festival des petites églises de montagne a débuté le 16 juillet en la chapelle Sainte-Marie de Saint-Lary Soulan. 
L’extraordinaire richesse et souplesse de la voix de Claire BOUYSSOU (soprano) évoluant d’un répertoire rare d’œuvres anciennes locales, à R. Wagner puis Kurt Weil, a ébloui un public nombreux. L’accordéon magique de Maÿlis ARRAT qui l’accompagnait n’était pas en reste : des sonorités imprévues nous rendaient un véritable orchestre à travers ce petit instrument qui vibrait entre ses mains agiles et inspirées!
 
Le second concert, donné en l’église d’Azet le 23 juillet, était consacré aux harpes, depuis la lyre d’Orphée aux harpes médiévales, celtiques, classiques et de tous les horizons ! L’universitaire Dimitri BOECKHOORN, passionné d’études celtiques, nous a conté des histoires de harpes, illustrées de musiques originales ou traditionnelles issues de son immense répertoire. Une expérience unique et toujours passionnante !
 
C’est le 30 juillet, en l’église d’Ancizan que le duo FORTECELLO (piano: Philippe ARGENTY, violoncelle: Anna MIKULSKA) est intervenu pour le troisième concert du Festival. Il a conquis un public venu nombreux malgré l’orage, attiré par ce beau programme hispanisant! La virtuosité du jeu des artistes, passionnés et passionnants comme l’intitulé du concert l’annonçait (« Passions espagnoles »), la merveilleuse complicité de leur jeu: un dialogue en parfaite harmonie, mais aussi leurs commentaires judicieux et spirituels présentant chaque morceau, nous ont tenu en haleine pendant tout le concert.
 
Pour l’avant-dernier concert, le quatuor EUROPE s’est produit en la magnifique église de Bourisp.
Dans la lignée de l’école de Rostropovitch, le violoncelle d’Igor KIRITCHENKO a fait vibrer ses cordes et ensorcelé le public dans les Romances de BURGMULLER ! Les guitaristes n’ont pas été en reste. Éric FRANCERIES et ses amis : Frédéric BERNARD et Éric SOBCZYK ont fait plus qu’accompagner, ils ont évolué avec virtuosité dans une transcription qui nous a restitué avec maestria l’orchestre de VIVALDI.
Le bis attribué à ALBINONI à la fin a été un grand moment d’émotion ! 
 
Finale en feu d’artifice le 13 août avec le trio « MAGIE TZIGANE », en l’église récemment restaurée de Vignec. Dans une édifice bondé, un public enthousiaste a applaudi les performances de ces 3 virtuoses. Chacun usait de son instrument pour en tirer des sonorités magiques, sur des rythmes endiablés de csardas ou des mélodies envoûtantes venues de Hongrie, Roumanie, Russie, et autres contrées où règne cette pétillante musique Tzigane.
Au milieu d’un très beau programme, quelques titres connus nous ont particulièrement accrochés : les Yeux Noirs, le Temps des fleurs, la csardas de MONTI, le vieux Tzigane, la romance du Balatòn, et bien sûr: le numéro époustouflant de William GARCIN, métamorphosant son violon en « Alouette ». Une vraie conférence improvisée en conclusion sur son cymbalum hongrois, par Cyril DUPUY, a ravi le public, intrigué par ce bel instrument (cordes et percussion). Jeremy VANNEREAU, accompagnait ou improvisait, avec toute la délicatesse et la précision indispensables pour réunir et équilibrer l’ensemble. Un trio magnifique d’artistes amis et complices qui a fait l’unanimité! On en redemande…
 
Bernadette FANTIN-EPSTEIN, directrice artistique du Festival
 

Photos © B. Fantin Epstein – H. Blanchard – Arrangements et mise en ligne : P. Villette

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