On parle de nous

Voici quelques extrait de presse ou de sites internet où le Festival des petites églises de montagne est mentionné :

SAISON 2024

SAISON 2023 

SAISON 2022 

SAISON 2018

SAISON 2017 DU FESTIVAL DES PETITES EGLISES DE MONTAGNE

SAISON 2016 DU FESTIVAL DES PETITES EGLISES DE MONTAGNE

SAISON 2015 DU FESTIVAL DES PETITES EGLISES DE MONTAGNE

      • FLASH- LE MENSUEL ETE 2015

Dans son numéro 1619 (juillet – septembre 2015), la revue Flash Le Mensuel, qui traite de la culture et de son environnement en Midi-Pyrénées, a évoqué, au titre du programme Été 2015, le Festival des petites églises de montagne.

Flash été 2015 parle du Festival des Petites églises de montagne

La page Facebook de Flash Le Mensuel

L’article dans Flash Hebdo

Scooped by Philippe Villette

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Festival des Petites Eglises de montagne : guitare et bandonéon pour la clôture du Festival à Camparan
Festival des Petites Eglises de montagne : guitare et bandonéon pour la clôture du Festival à Camparan | Vallée d'Aure - Pyrénées | Scoop.it
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Mardi 19 août la télévision (FR3) était à Camparan pour un 19/20 en direct. C’est le duo formé par Eric Franceries (guitare) et Jeremy Vannereau (bandonéon) qui avait le rôle de clôre avec brio cette saison 2014 sans fautes, où un programme riche et varié a permis de rencontrer  des musiciens  très différents dans des répertoires originaux et multiples, cela pour le plus grand plaisir d’un public toujours fourni de fidèles et de touristes.
Cet Hommage à Piazzola faisait écho au concert de Dulce Amargo qui avait ouvert la saison à Vielle Aure en juillet, le compositeur argentin servant cette année de « lien », chaque groupe invité lui faisant au moins un bref clin d’œil lors des « bis ».
L’église de Camparan, moins connue des touristes que d’autres dans la vallée méritait ce concert : très belle, et d’une excellente acoustique, et d’accueillir ce récital de très grande qualité évoluant de Carlos Gardel l’incontournable à Piazzolla, en passant par Diego Pujol, Plaza, Laurenz, Troilo… La complicité parfaite des deux artistes et la perfection de leur jeu, alliées à une sensibilité perceptible à chaque instant est un ravissement. On se souvenait du magnifique concert à Grailhen en 2012, et on a retrouvé la même émotion à ces harmonies subtiles ou brillantes.
Un « pot » sympathique offert par la mairie a réuni à la fin le public qui apprécie de pouvoir discuter avec les artistes et les organisateurs à cette occasion. La saison 2015 se prépare, gageons qu’elle nous réservera encore de belles surprises !
B. F-E
August 12, 5:27 PM
Scoop.it!
« C’est dans une église comble qu’en ce lundi soir 11 août résonnèrent les harmonies éclatantes ou délicates, mais toujours intenses, des voix pyrénéennes exceptionnelles du célèbre groupe polyphonique VOX BIGERRI.
Devant nous, cinq chanteurs dirigés par Pascal CAUMONT évoluent avec une facilité diabolique dans tous les registres aigus ou graves, comme en se jouant, et cela dans la plus pure tradition des polyphonies pyrénéennes. Autour de lui : Olivier CAPMARTIN, Fabrice LAPEYRERE, Bastien ZAOUI, Régis LATAPIE, tous gascons ou bigourdans.
Attachés à l’authenticité de la voix pyrénéenne, travaillant sans cesse les nombreux placements de la voix, libérant les harmoniques et baignant dans le phrasé à la fois fluide et vigoureux de ce chant, ce groupe de tradition et aussi de création, combine profondeur, aisance, humour et fusion des voix. L’envie de « nourrir les racines et de faire pousser l’avenir » les situe « comme un oiseau en vol et pas un oiseau en cage », permettant ainsi la liberté, mais aussi le partage sans modération de musiques anciennes et de créations originales contemporaines, tout en demeurant dans l’esprit initial de la tradition polyphonique pyrénéenne.
Le programme du concert « Polifonias » nous a permis d’entendre des chants pyrénéens et d’Europe du sud, chants profanes et aussi quelques morceaux de musique sacrée ; un répertoire riche et varié présentant toutes les facettes artistiques de cet ensemble d’exception..
Ce fut un moment de grande émotion partagée par un public très attentif, comblé par de nombreux Bis et une prolongation nocturne sur le parvis de l’église. »
Notre Festival se termine mardi prochain à Camparan, à 21h, avec Eric Franceries et Jérémy Vannereau (guitare et bandonéon) pour une : « Histoire du Tango, autour de Piazzola »
B F-E

Festival des Petites Eglises de montagne
BOURISP : de Mozart à la musique tzigane, avec le quintette à cordes Divertimento !
Magnifique décor pour un superbe ensemble de musiciens, en ce joyau de la vallée d’Aure qu’est l’église peinte de Bourisp.
Le public était très nombreux, émerveillé par ce lieu unique et cet ensemble excellent de musiciens, tous issus de l’Ensemble Orchestral de Toulouse (120 musiciens, orchestre et chœurs de l’Université, tous dirigés par Louis Massot) venus à Saint-Lary lors du concert au bénéfice des sinistrés des inondations en septembre 2013.
Nicolas Massot (alto) réalise les adaptations des partitions et dirige l’ensemble (Jean Hubert : 1e violon, Nadège Andrieu : 2e violon, Cyndy Cresne : violoncelle, Jean-Louis Garinat : contrebasse).
Du jeune Mozart (Divertimento n°1), au romantisme échevelé de Johannès Brahms (5e Danse Hongroise), en passant par une délicate Follia (Suite Espagnole) de Corelli et un concerto de Vivaldi (la majeur), puis la Pizzicato Polka pleine d’humour des frères Johan et Joseph Strauss, la 1ère partie a totalement conquis le public, enchanté par la qualité de l’interprétation et la variété des morceaux. La 2e partie consistait en musique tzigane, mais pas les rengaines trop connues ; Nicolas Massot a découvert lors de voyages des partitions très anciennes, en particulier en Bosnie, et ce sont ces complaintes nostalgiques qu’il nous a fait découvrir, ainsi que d’autres morceaux plus vifs et traditionnels. A la fin un tonnerre d’applaudissements a été suivi de 3 bis (2 tangos et un rag time), ce programme éclectique montrant les diverses facettes et la richesse de ce groupe que nous avons découvert avec un plaisir rare !
B.F-E
Scoop.it!
A l’invitation du Festival des Petites Églises de Montagne, plus de 200 personnes s’étaient données rendez-vous, ce 5 août, devant la petite chapelle d’Ens afin de voir et écouter le groupe TALIN’ interpréter du Jazz Manouche.
Le concert avait débuté dans la chapelle mais devant l’affluence, décision a été prise par les organisateurs d’installer le concert à l’extérieur.
C’est donc dans un cadre enchanteur et avec les parapentes pour témoins que les musiciens ont pu interpréter avec brio leur répertoire, à la grande satisfaction d’un public comblé.
Le concert se poursuivait en soirée à Vignec, avec, cette fois-ci, des musiques d’Europe centrale.Publié le 02/08/2014à 03:47

Vielle-Aure (65)

Dulce Amargo ou le trango roi.
Dulce Amargo ou le trango roi.
Une révélation au Festival des petites églises de montagne : Dulce Amargo ou le tango roi. Le festival 2014 a débuté brillamment. C’est à un récital éblouissant de virtuosité et de charme que nous a convié, mardi 15 juillet dernier, le groupe Dulce Amargo dans la ravissante petite église peinte de Vielle-Aure.Le programme présentait des noms plus ou moins connus de nous, de ceux qui ont créé le tango argentin à ceux qui ont poursuivi, comme Piazzolla, pour lui donner ses lettres de noblesse. Le but des compositeurs : fidéliser les danseurs en recherchant un «son authentique, unique et inimitable» ; il fallait surprendre le public dans ce milieu d’intense compétition. Notons que par suite du déséquilibre démographique au début du XXe siècle, le tango se dansait entre hommes.
Christine Faedo (bandonéon) écrit tous les arrangements et dirige le groupe où règne une complicité efficace. Alice Zimmermann (violon) excelle dans de prenantes mélodies et jongle avec son archet au milieu des effets divers (los zeites) : notons la «cigale» (la chicharra) et les glissandi d’harmoniques imitant un sifflement dans la «llamo silbando» d’Horatio Sàlgan. Notons aussi les «arrastres», procédé typique à la contrebasse (Serge Amieux) qui consiste en une accentuation de la note en l’attaquant par en dessous et la traînant vers le haut. Le piano encadre ou mélodise à son gré sous les doigts agiles de Véronique Nash. Un ensemble parfait et le public ne s’y est pas trompé, qui a salué debout ces artistes merveilleux, l’ovation se poursuivant au-delà des trois bis !
B.F-E

Arreau. Un éblouissant concert pour le final du Festival des petites églises de montagne

Publié le 31/08/2013 à 03:51
Les voix d'Europe de l'Est ont fait un triomphe pour un final grandiose à Arreau./Photo Gérard Latour.
Les voix d’Europe de l’Est ont fait un triomphe pour un final grandiose à Arreau./Photo Gérard Latour.
Au fil de l’Est, Rodinka, une petite famille à Notre-Dame d’Arreau.
Éblouissante démonstration de musique ethnique pour le dernier concert de la saison. Stania, sa fille Krystina, Dita et Mariana, ses nièces, s’accompagnant de violons, accordéon, tambourin, ont enchanté un public très dense avec des chants issus des traditions populaires ancestrales de leur Bohême natale, mais aussi de la proche Slovaquie, de Moravie, de Roumanie et de Russie. Ces voix typiques d’Europe centrale et de l’Est, aux sonorités aiguës vibrantes et «naturelles», envoûtantes aussi, nous transportent vers leurs cieux, dans un chatoiement de couleurs et de rythmes qui virevoltent comme les jupes bariolées des musiciennes nous contant d’éternelles amours, tristes ou gaies, des épisodes de la vie quotidienne, et cela avec un entrain sans faille. Le public, unanime, a accueilli avec un enthousiasme débordant cette dernière et brillante soirée, telle un feu d’artifice clôturant cette saison 2013 dont le programme fut particulièrement riche et varié. Nous donnons donc rendez-vous à ce brillant festival l’été prochain, pour de nouvelles découvertes !
GL

Un duo de charme: mandoline et ténor à l’église de Vielle-Aure

Ce mardi 13 août, c’est la petite église de Vielle-Aure, pleine à craquer, qui a retenti de sonorités riches et variées : les frères BEER-DEMANDER, Vincent à la mandoline et Rémi ténor, dans leur programme « Mélodies du Sud », ont promené un public absolument sous le charme, de Haendel (Rinaldo) à Bourvil (Mandoline), en passant par Mozart, Rossini, Bach, Saint-Saëns, Fauré, Villa-Lobos, Ennio Morricone, Piazzolla, des chansons populaires italiennes (Nino Rota, O sole mio), Piaf, Léo Ferré, Gardel, Munéna…
Evoluant avec la même aisance de la mandoline à la mandole (mandoline ténor à la tessiture de violoncelle), la vélocité sans faille et la sensibilité du jeu de Vincent (professeur au Conservatoire de Marseille) : un éblouissement dans les morceaux en solo (Bach, Saint-Saëns) ! Le public s’est laissé emporter sans entracte par l’enthousiasme et la gaité d’un musicien qui sait également animer le spectacle avec humour et énergie ; son frère Rémi n’est pas en reste, et après ses superbes interprétations, pleines de finesse, du répertoire classique (magnifiques Haendel, Fauré, Villa-Lobos) ou populaire (Léo Ferré), qui mettent en valeur les qualités de sa voix, son irrésistible « Mandoline » de Bourvil a montré un excellent comédien capable donc de « jouer » sur tous les registres. C’est debout, que la dernière ovation a salué les artistes.
Publié le 22/08/2013 à 03:48
Un duo qui a conquis le public de la superbe église de Cadéac
Une découverte et un coup de cœur : l’Arpégina. Dans le cadre du Festival des petites églises de montagne, ce mardi 30 juillet, la jolie église de Cadéac (venez admirer sa belle voûte peinte : on a si peu d’églises gothiques dans nos vallées !) a résonné des sonorités rares et voluptueuses de l’Arpégina de Jean-Paul Minali-Bella, accompagné d’Aude Giuliano, remarquable à l’accordéon Bayan. L’Arpégina est l’invention de l’interprète. Le luthier Bernard Sabatier a créé pour l’altiste J.-P. Minali-Bella ce grand alto – parent aussi du violoncelle et de la viole de gambe – dont la forme dissymétrique met en valeur le spectre sonore. Après quelques morceaux de J.-S. Bach en solo, la «Sonate pour arpeggione», de Franz Schubert, en duo avec l’accordéon : un monument, de la beauté à l’état pur… Après l’entracte, Aude Giuliano nous a présenté l’accordéon de concert Bayan, qui peut être considéré comme un orgue portatif, doté lui aussi de «jeux» multiples. Quelques œuvres en solo ont permis d’évoquer les diverses possibilités d’un instrument qui semble curieusement «faire corps» avec elle : un Moussorgsky, et surtout le «Brel-Bach» du compositeur Franck Angélis, œuvre émouvante et forte où le thème du «Ne me quitte pas» se trouve traité et exalté comme des variations de Bach, puis «Goulag» de Vlassov. Pour finir, le duo a interprété l’éblouissant «Gran’Tango», d’Astor Piazzolla, qui a déchaîné un tonnerre d’applaudissements. Sous les ovations d’un public qui débordait de l’église, de nombreux bis ont suivi. G. L.
La Dépêche du Midi
L’église s’ouvre au jazz.
Le désormais bien enraciné Festival des petites églises de montagne faisait escale dans la spacieuse église de Vignec le 26 juillet 2013
, pourtant encore bien étroite pour accueillir les nombreux amateurs de jazz qui se pressaient pour accueillir le concert New Orleans Altitude. Le groupe dynamique franco-américain, venu de la Gironde, a démontré qu’un lieu voué au culte et au recueillement était aussi un lieu festif et l’on a mieux compris pourquoi les fresques murales de nos églises représentent souvent des anges jouant de la trompette quand on a entendu Thibaud Bonté, très en verve, souffler avec conviction, chaleur et délicatesse dans son instrument. Il était parfaitement soutenu par des partenaires capables de donner, tour à tour, le rôle-clé à chacun des instruments ou à la voix humaine.
Car ils savent tout faire ces artistes visiblement habitués à travailler ensemble, qu’il s’agisse de Jim Husky à la voix bien timbrée et brillant au trombone ou de Michel Juy, le guitariste, qui a émerveillé le public par sa capacité à incarner la voix du grand Louis Armstrong. Et avec son saxophone basse, Andrew Willie n’était pas en reste pour donner sa couleur à un ensemble qui aura séduit les amoureux du jazz tel qu’il a été illustré dans les années vingt jusqu’à Duke Ellington.
BFE
SAISON 2012
Clôture du Festival des Petites Eglises de Montagne, ce mardi 21 à Soulan
Quand le son argentin de la flûte se mêle aux accords ouatés du piano, et cela dans un cadre aussi intime et chaleureux que celui de la ravissante petite église de Soulan, le miracle opère à coup sûr ! Un public charmé s’était pressé pour assister à la dernière manifestation de la saison 2012 de ce Festival qui nous présente de nouveaux talents et des artistes originaux, toujours d’un excellent niveau.
Ainsi on a pu entendre deux jeunes musiciens amateurs, Rémy Lamotte (flûte traversière), et Céline Landes (piano), dans un joli répertoire allant de Paul Taffanel (Andante Pastoral) à Wilhelm Popp (rhapsodie hongroise), en passant par Gabriel Fauré (célèbre Sicilienne de Pelleas et Mélisande, et Berceuse op.16), et Franz Schubert (2 lieder adaptés par Théobald Boehm). Les artistes très applaudis ont donné en bis le Taffanel peu connu et fort apprécié.
La seconde partie était consacrée à une pièce de Jehan Rictus,  le Revenant (« Si qu’y reviendrait le balladeur galiléen, Le rouquin au grand cœur… »), texte admirablement dit par le comédien Philippe Quercy, une œuvre poétique et originale où se côtoient l’humour et une sensibilité à fleur de peau sur ces thèmes éternels qui nous accompagnent et donnent du sens à nos vies. Une belle improvisation inspirée de Philip Glass par  Rémy Lamotte, cette fois au piano, a conclu le spectacle.
Rendez-vous en 2013 pour applaudir ce Festival devenu incontournable dans notre vallée!
B.F-E
Succès pour « Amours à l’Italienne » (chant et clavecin) à l’église de Vielle-Aure
Ce mardi 14 août, la ravissante église de Vielle Aure a été le cadre d’un concert de grande qualité. C’est la soprano Corinne Fructus qui animait le trio baroque formé aussi de Oscar Bonany i Capdeferro (Il Canto d’Arione, alto), et Soari Sato (clavecin). Cette « promenade musicale costumée » nous a conduits des Italiens Scarlatti, Durante…, aux sublimes cantates profanes de Haendel, en un rythme vif animé de brefs épisodes que l’exiguïté de la scène (en partie remplie par le clavecin) a un peu limités. Le public très nombreux a été particulièrement sensible à la présence scénique et la belle voix de Corinne Fructus : une cantatrice prometteuse, et on aimerait l’entendre aussi dans son nouveau répertoire (à l’opéra: Donizetti, Rossini, Mozart..). Oscar Bonany,  doté d’un beau timbre d’alto, chaud et de large tessiture, très expressif, se montre brillant dans ce répertoire baroque. Saori Sato, la claveciniste, nous a ravis par son jeu précis et délicat sur ce bel instrument, trop rare dans nos églises.
Après les applaudissements très nourris, le concert s’est achevé sur une délicate attention des musiciens qui ont tenu à remercier l’Association des Petites Eglises de leur accueil en offrant des fleurs à sa présidente d’honneur, Mady Mesplé au 1e rang, au président Guy Aubin, et à l’amie toulousaine qui les avait invités. Une mention particulière doit être faite à l’éclairagiste qui a su magnifiquement mettre en valeur les peintures de la voute et les artistes. Un moment de rêve vers les temps anciens offert par cet ensemble qui s’harmonisait particulièrement bien avec ce lieu…
B.F-E
Musique insolite à Arreau
Le Festival des Petites Églises poursuit son périple musical avec succès, et c’est un concert insolite qui a réuni un public très nombreux dans l’église paroissiale d’Arreau. Les Steels Drums accompagnant la chanteuse ne sont autres que de vieux bidons de pétrole récupérés et talochés de façon à créer des sons justes et mélodieux lorsqu’on frappe avec des maillets. La jolie voix de la soprano Eliette Parmentier (soliste aux Eléments et à l’Ensemble Baroque de Toulouse) résonnait admirablement, accompagnée des percussionnistes Fabienne et Isabelle Rivière. Des morceaux courts et variés permettaient de découvrir toutes les subtilités de ces étranges caisses aux sonorités ouatées ou cristallines, évoquant le piano, le célesta, le xylophone. Le public enchanté s’est levé pour applaudir ces artistes talentueuses, après un programme  de musique instrumentale et vocale passant du baroque à la musique du XXe siècle: Brahms et Schumann, canziones de Granados et de Falla, mélodies de Poulenc, Reynaldo Hahn, Déodat de Séverac, Ginastera, et superbe aria des Bachianas Bresileiras pour terminer. (Le lendemain, mercredi 8 août, l’ensemble Lyric’O Steel s’est produit à Boltana-ville jumelée avec Saint-Lary- acclamé et bissé avec enthousiasme. Pour en savoir plus : //lyricosteel.free.fr)
La deuxième partie était dédiée à l’orgue restauré récemment et inauguré à cette occasion . Anton Stiller nous en a fait découvrir les jeux et les sonorités multiples dans un répertoire allant du XVIIe au XIXe, avec beaucoup d’aisance et de vaillance.
Grailhen à l’heure du tango argentin
Lors du concert de tango argentin donné le 31 juillet dans l’église de Grailhen, Hervé Blanchard, en maître impeccable de cérémonie, avait tout prévu, ou presque : présentation de l’histoire de l’église, description des fresques, accueil des musiciens de haut niveau, pot de l’amitié avec dégustation de spécialités argentines. Mais il n’avait pas anticipé l’affluence record de la soirée au point que beaucoup d’auditeurs ont dû se contenter d’écouter sur le seuil de l’église, éclairée par la pleine lune, la prestation brillante de Jérémy Vannereau au bandonéon (« l’âme de notre musique » selon les pionniers du tango) et de son complice, admirable de complémentarité, Éric Franceries à la guitare.
Ce dernier, a su agrémenter le concert d’explications très pédagogiques sur les origines du tango qui exprimait si bien la nostalgie des premiers immigrants pauvres de Buenos-Aires avant de s’imposer à l’ensemble de la société argentine puis au monde entier. Le tango se prête à la chorégraphie, et on eut droit à une démonstration de talentueux danseurs à l’issue du concert, mais il se laisse écouter pour le plus grand bonheur des mélomanes, en particulier par la grâce des compositions de Piazzolla, compositeur de génie, auquel fut rendu un hommage plus particulier au cours de cette soirée inoubliable. Pr J RICOTconcert à Grailhen
Les Sacqueboutiers à Vignec
Le « Festival des Petites églises de montagne » poursuit ses manifestations hebdomadaires, très riches et variées durant cet été 2012, et ce sont quatre musiciens du groupe prestigieux des Sacqueboutiers (fondés en 1976) qui ont enchanté un public très nombreux venu les applaudir dans l’église de Vignec. Un de ses fondateurs, Jean-Pierre Canilhac au cornet à bouquin, Daniel Lassalle à la sacqueboute, Hélène Médous au violon baroque, et Maïko Kato à l’orgue positif, nous ont offert un programme « EUROPA », qui nous a conduits surtout dans la Venise du XVIIe siècle (1594 à 1678), de Frescobaldi à Donati, Rossi, Fontana, Castello, Corradini, Bovicelli,Merula, en passant aussi par l’Allemagne de Heinrich Biber (magnifique sonate « l’Annonciation » de 1678, avec violon solo). La sacqueboute (ancêtre du trombone, plus petit) résonne avec éclat, à côté du son feutré de l’orgue, du glissement suave du violon baroque (moins aigu que son frère classique, car uniquement doté de cordes en boyaux), et le cornet à bouquin étonne par cette qualité de son chaude et émouvante. Ces délicatesses sonores apparaissent particulièrement dans les morceaux avec soliste ; le solo de cornet de Donati (1624) avec ses jeux d’échos est une pure merveille, qui n’est pas sans évoquer certaines pages de l’Orfeo de Monteverdi.
Madame Mady Mesplé présente et qui nous a permis de recevoir ces artistes, a été ovationnée avec les musiciens après ce splendide moment d’intimité avec un répertoire que nous avons peu souvent l’occasion d’entendre dans nos vallées. (site internet :www.les-sacqueboutiers.com/) Par Bernadette Epstein
Du jazz à Bourisp
« Si par une nuit d’été… », et c’est une éblouissante « nuit d’été » en effet que le MPTrio nous a offerte en ce mardi 17 juillet devant un public venu très nombreux, dans le cadre superbe de la petite église peinte de Bourisp (Hautes-Pyrénées). Ce groupe de très grande qualité est constitué selon la formule classique : piano (son « chef », Michel Parmentier, compositeur, professeur agrégé, responsable pédagogique et enseignant de la filière jazz du département de Musique de l’Université Toulouse II), basse (Denis Robardet, professeur certifié d’éducation musicale, intervenant dans la filière jazz de Toulouse II), batterie (Daniel Dumoulin, directeur responsable école de batterie Dante Agostini, intervenant filière jazz à Toulouse II.
Ces artistes nous ont proposé des compositions originales de leur pianiste Michel Parmentier, avec des titres comme, Rock around Lennie, John John, mpblues, Chick Bill évoquant des influences allant du be-bop au jazz moderne, tandis que d’autres, tels : Si par une nuit d’hiver, Ecoute, les Fontaines, nous parlent d’une voix plus personnelle imprégnée de poésie.
Une oreille attentive peut déceler parfois des touches évoquant l’influence des grands pianistes de jazz, Keith Jarrett, Chick Corea, Bill Evans, Bud Powell. Ils se situent dans la tradition musicale des standarts et de l’américan Songbook, et de la grande musique noire américaine soul. Mais parmi leurs sources d’inspiration se trouve aussi la littérature ; ainsi les écrivains de l’Oulipo (Italo Calvino, Georges Perec…) avec cette tradition qui consiste à raconter une histoire pendant que d’autres choses se jouent en arrière plan, des jeux rythmiques, des recherches harmoniques, de la polytonalité….
Avec une aisance et une souplesse époustouflantes, un plaisir visible de jouer ensemble, ils s’expriment en un jeu qui semble une improvisation permanente alors que tout est admirablement « construit ». Ils partagent leur complicité avec le public, créant une connivence irrésistible. Et s’ils savent aller vers les non spécialistes, ils séduisent aussi les amateurs les plus avertis. Par Jacques Ricot
Pour mieux les connaître, voici leur site internet : //mptrio.fr/
PUBLIÉ LE 28/07/2012 03:47
Bazus-Aure. Le Festival des petites églises est lancé
Bazus-Aure lance le Festival des petites églises de montagne. Sous le regard bienveillant et amusé des anges adorateurs de la gracieuse église de Bazus-Aure, le quatuor Quod Libet a lancé la nouvelle édition du Festival des petites églises de montagne devant un public fourni et visiblement heureux. Quod Libet, comme son nom latin l’indique, signifie que l’on fait ce qui plaît, que l’on joue pour le plaisir. Quodlibet désigne aussi, dans le vieux fonds de notre langue, une pièce musicale visant à produire un effet comique.
Commencée avec le «Printemps», de Vivaldi, la fantaisie zoologique proposée s’est poursuivie de façon grave avec «Le Chant des oiseaux», de Pablo Casals puis, d’une manière enjouée, avec les plus célèbres fables de La Fontaine récitées par Juliette Fabre (ils étaient donc cinq dans ce quatuor !) sur une musique de Sacha Chaban. «Le Carnaval des animaux», de Saint-Saëns, ne pouvait pas ne pas figurer au programme et il faut féliciter ce quatuor, qui associe de manière originale et harmonieuse, harpe, violon, violoncelle et percussion, pour sa prestation appréciée par une orfèvre en la matière, la cantatrice Mady Mesplé présente au premier rang de l’assistance. G. L.
quatuor Libet
PUBLIÉ LE 10/03/2012 11:45 | ÉVELYNE VERDIER

Saint-Lary-Soulan. Une association d’intérêt général

Le succès grandissant des concerts reconnu officiellement./Photo E. V.
Le succès grandissant des concerts reconnu officiellement./Photo E. V.
Le succès grandissant des concerts reconnu officiellement./Photo E. V.
Lors de l’assemblée générale qui s’est tenue fin février, le président Guy Aubin a souligné l’intérêt croissant du public pour cette manifestation devenue une véritable institution. Le programme 2011 a eu son franc succès. Le fait marquant a été l’ouverture très appréciée vers l’Espagne. Le programme 2012 est tout aussi exceptionnel. De nouvelles églises recevront des concerts comme Bazus-Aure, Arreau avec son orgue tout juste restauré ainsi que Boltana en Espagne. Le programme est consultable sur www.festivaldespetiteseglises.fr
Le président annonça ensuite, non sans une fierté bien légitime, que l’association venait d’être reconnue d’intérêt général à caractère culturel par l’administration fiscale, au même titre, toute proportion gardée, que les grandes associations ou fondations reconnues d’utilité publique. Le travail de démocratisation de la culture mené depuis plusieurs années par cette poignée de bénévoles reçoit ainsi une reconnaissance officielle bien méritée. Le président termina en remerciant toutes celles et ceux qui ont participé à la bonne marche des différentes manifestations. L’association a terminé son assemblée générale par le renouvellement de son bureau : conforme à sa volonté d’ouverture, l’association a voté la modification de ses statuts afin de permettre à un nouveau candidat d’intégrer son bureau.

Composition du bureau

Présidente d’honneur : Mady Mesple. Président :
Guy aubin. Vice-présidents : Francis Tisne, Yves Godechot. Trésorier : Jacques Roca. Trésorière adjointe : Geneviève Cazala. Secrétaire : Jacques Cazala. Secrétaires adjointes : Bernadette Rivière, Brigitte Aubin. Responsable logistique : Jacques Guillon.
Publié le 26/02/2011 11:51 | LaDepeche.fr (extraits)vallée d’aure

Festival des petites églises de montagne en assemblée

« L’association Festival des petites églises de montagne fête sa 5e année d’existence et organise son assemblée générale aujourd’hui samedi 26 février.L’acte fondateur de ce festival est la création de l’association, le 4 novembre 2006, par un groupe de passionnés qui forme d’ailleurs toujours le bureau. …L’année 2008 représente un tournant décisif. Sept concerts furent à l’affiche. Le fait marquant fut sans aucun doute la représentation de « La Belle et la Bête », opéra de Grétry, réécrit pour la circonstance. L’église de Vignec n’était plus assez grande pour accueillir le public……. Beaucoup de chemin a été parcouru depuis. …..Cette année encore, le festival met l’accent sur la variété et la diversité et il franchira la frontière pour se manifester dans l’Aragon…C’est un rêve réalisé. Le festival crée un plus dans le monde culturel des vallées. »
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Dimanche, 05 Septembre 2010 10:27 Actus Le P’tit Pyrénéen
Le Festival des petites Eglises de montagne nous a cette année encore, fait découvrir au travers de ce voyage musical, cette harmonie du plaisir visuel et celui de l’oreille,  la découverte du Beau.Chaque soirée organisée fait l’objet de la création d’ une œuvre, grâce à la mise en valeur des richesses sculpturales et architecturales conservées dans ces petites églises, et par l’émotion créée lors des  interprétations  artistiques.Non seulement, le public exprime largement cette émotion ressentie mais il en redemande. Le Festival des petites églises de montagne par son esprit d’innovation, la variété des spectacles qu’il propose, la qualité des artistes qu’il convie, est devenu un élément incontournable de la saison touristique des vallées de l’AURE et du LOURON. Les municipalités de plus en plus nombreuses à proposer leur église, à participer en fonction de  leurs moyens, ne s’y sont pas trompées cette année. L’Association  « Festival des Petites Eglises de Montagne » a assumé pleinement son obligation de résultats, engendrée par sa notoriété. Elle se créée à présent une obligation de moyens qu’elle ne pourra, certes pas, gérer seule. Le   Festival des Petites Eglises de Montagne  pourra-t-il un jour devenir mécène de ces petites églises?C’est en tout cas tout le bien que nous lui souhaitons et les vœux que nous formulons. Vive la saison 2011 !
Festival des Petites Eglises de Montagne

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